La Cellule de crise pour la lutte contre la pandémie du COVID-19 au Port Autonome de Kribi (PAK) s’est réunie autour de son président Modeste Jocelyn AKOO, par ailleurs Conseiller Technique No1. Une rencontre peu ordinaire, en présence des délégués du personnel.
Dans son propos liminaire, le Président de la Cellule de crise a relevé que malgré la pandémie toujours en cours, la Direction Générale du PAK souhaite davantage concilier le travail et la santé du personnel. L’activité portuaire, qui n’a jamais cessé, doit se poursuivre de plus belle, mais avec un personnel sain, protégé et consciencieux. Hélas, selon l’observation de la Cellule, les mesures de protection communément appelées mesures barrières semblent rencontrer une certaine lassitude en ce moment. D’où l’impératif de la remobilisation à travers des stratégies nouvelles, des discours nouveaux et surtout, des visages nouveaux. C’est dans cette optique que les délégués du personnel ont été invités à la réunion de la Cellule de crise, afin que la lutte contre le COVID porte désormais leur touche personnelle.
Modeste Jocelyn AKOO a ainsi officiellement convié les délégués du personnel du PAK à être plus actifs sur le terrain de la lutte contre la pandémie, et ainsi tenir leur engagement de délégués. Désormais donc, Il leur revient, aux côtés des membres de la Cellule de crise, de veiller à l’application des mesures barrières : port obligatoire de masque ; prise de température à l’entrée des bâtiments PAK ; lavage régulier des mains ; usage de gel hydroalcoolique ; respect de la distanciation sociale en entreprise et à l’extérieur. Le président de la Cellule de crise n’a pas manqué de sensibiliser les représentants du personnel sur la mise en quarantaine de certains personnels exposés. Les uns et les autres doivent savoir pourquoi se mettre en confinement mais alors, comment le faire. Les autres collègues doivent également comprendre les choses afin d’éviter la stigmatisation inutile
Au nom de ses pairs délégués, Olivier ZE MEKOU a salué l’invite de la Cellule de crise. Il regrette cependant certaines pratiques jugées discriminatoires, notamment la désinfection des bureaux mais pas des véhicules de service et l’absence des gels hydroalcooliques dans ces mêmes véhicules. Autant de manquements que la Cellule de Crise s’engage à rectifier dans des brefs délais.
In fine, l’on retient l’engagement des délégués du personnel à assurer le travail de relais qui leur est demandé afin de barrer la voie au Coronavirus.
